Un sommeil de qualité est indispensable au développement et à l’épanouissement d’un enfant. Cela est essentiel à l’apprentissage, au contrôle des émotions, etc. À l’inverse, le manque de sommeil influe sur sa santé et son bien-être en général. Ne pas dormir assez a des effets négatifs sur son comportement, sa mémoire ou encore son raisonnement logique. De ce fait, il est recommandé de surveiller attentivement son sommeil.
Un seuil de tolérance moins élevé et des problèmes de comportement
Comme chez l’adulte, le choix de la literie est vital chez l’enfant pour un bon sommeil. Le canapé lit, s’il est équipé d’un matelas de qualité, convient parfaitement pour bien dormir. Confortable et rassurant, ce type de sommier facilite l’endormissement. De même, il évite à l’enfant des réveils nocturnes fréquents et ses conséquences néfastes. La première est un abaissement du seuil de tolérance. Il devient alors irritable, que ce soit vis-à-vis des adultes ou des autres enfants.
Concrètement, un enfant qui manque de sommeil est de mauvaise humeur pendant la journée. En plus de se désintéresser des choses qu’il aime en temps normal, il s’énerve rapidement pour un rien. Il arrive aussi qu’il pleure fréquemment sans raison apparente. Ainsi, il est plus difficile à gérer. Enfin, comme les problèmes de comportement se manifestent différemment d’un enfant à l’autre, le manque de sommeil peut entraîner de l’hyperactivité.
Des défauts de mémoire et de la capacité de mémorisation
Le corps humain est doté d’une horloge interne. Aussi appelée « rythme circadien de veille-sommeil », sa fonction est de contrôler le cycle d’alternance de l’éveil et du sommeil durant une journée de 24 heures. Plusieurs facteurs, comme la lumière et l’obscurité, sont susceptibles de perturber ce processus. Pour information, un enfant doit dormir au minimum 9 à 10 heures par jour. Or, le dérèglement de son cycle de sommeil nuit à la durée et à la qualité de son sommeil.
La mémorisation et la consolidation des souvenirs se déroulent durant le sommeil. Lorsque l’enfant ne dort pas suffisamment, cela a des conséquences dommageables sur sa mémoire. D’une part, il aura des problèmes à mémoriser de nouvelles choses. D’autre part, il sera sujet à des pertes de mémoire. Cela affecte sa vie quotidienne comme l’apprentissage à l’école. Généralement, cela se traduit par de mauvais résultats scolaires.
Des difficultés de concentration et d’attention
Au même titre que chez l’adulte, le déficit de sommeil est nocif pour l’organisme de l’enfant. Le défaut de concentration fait partie de ses effets néfastes. Comme son cerveau est plus sensible au manque de sommeil, cela entraîne notamment une baisse de concentration et de vigilance. Pire encore, des études scientifiques ont démontré que ne pas dormir assez pousse le cerveau à « s’autodétruire ». Cela favorise l’apparition de diverses pathologies.
À part les difficultés à se concentrer, un enfant qui ne dort pas suffisamment souffre aussi de troubles d’attention. Quand il a du mal à rester attentif, il devient alors maladroit dans tout ce qu’il entreprend. Par ailleurs, son esprit est moins vif par rapport aux autres enfants qui dorment normalement. Ce qui a aussi des conséquences négatives sur sa scolarité. Il risque de ne pas suivre en classe. À terme, il peut développer des complexes.
Des problèmes d’alimentation et une instabilité au niveau du poids
Pour dormir convenablement et suffisamment, un enfant doit avoir de bonnes habitudes de sommeil. Adopter un rituel prévient l’insomnie et l’aide à trouver plus rapidement le sommeil. Dans le cas contraire, il sera stressé et tendu par le manque de sommeil. Il a alors tendance à manger moins ou au contraire, trop manger. Cela nuit à sa croissance et son développement, tant sur le plan physique que mental.
Les problèmes d’alimentation chez l’enfant en manque de sommeil affectent son poids. Il prend plus facilement du poids. Ce qui augmente significativement le risque de devenir un préadolescent obèse ou en surpoids. Or, l’obésité s’accompagne toujours de différentes maladies pour ne citer que les maladies cardiovasculaires et les troubles respiratoires. Cela n’est pas sans incidence sur sa qualité de vie sur le long terme.