Tout d’abord, la chaudronnerie est le corps de métier fabricant des équipements. La fabrication est faite à partir de tubes, de profilés et des métaux en feuille. On peut citer le cuivre, l’inox, l’acier ou encore d’autres. Trois grandes étapes composent la mission du chaudronnier-tôlier. La première s’agit de la conception, la seconde du suivi sur le chantier. Tandis que la dernière consiste en la production et la maintenance.
Comment une chaudronnerie est-elle conçue ?
L’entreprise chaudronnière étudie d’abord le dessin qui lui permettra de fabriquer l’objet. Sur la tôle, les indications de forme fournies par le dessin sont reportées par les professionnels en grandeur nature. Il s’agit de l’étape de traçage des côtes. Puis, à l’aide d’un chalumeau ou d’une cisaille, leurs techniciens découpent les pièces. Par différents procédés, ils effectuent la mise en forme de pièces métalliques. Les procédés peuvent être un emboutissage, un planage, un roulage, un cintrage ou un pliage. L’étape d’assemblage par soudure-pointage, colle, agrafe, rivet ou autres viennent ensuite.
Qu’en est-il de la deuxième étape consistant au suivi sur le chantier ?
C’est une étape qui dépend de la taille de l’ouvrage. L’ouvrage de très grande taille telle une tuyauterie industrielle ou une cuverie nécessitera un assemblement sur place. Ainsi, avec son équipe, le chef du projet sera amené à se rendre sur le chantier.
En quoi consiste l’étape de la production et de la maintenance ?
La mission de certains chaudronniers, après l’installation du produit final est d’effectuer un entretien de ces équipements industriels. Suivez ce lien pour découvrir les différents entretiens de ces derniers. Ils se chargent en même temps des diverses réparations dont ces équipements ont besoin pour bien fonctionner.
Quelles méthodes de travail utilisent la chaudronnerie ?
Les compagnons chaudronniers, dès le Moyen-Âge travaillaient les métaux en feuilles manuellement. Pour concevoir des objets d’art religieux ou des chaudrons quotidiens, ils ont utilisé le martelage et le battage. Les machines comme les tours à repousser ou la presse à emboutir sont apparues au XIXème siècle. La chaudronnerie a connu une évolution sans limite depuis. Cependant, nombreuses méthodes en ce qui la concerne sont pourtant restées ancestrales. Consultez ce site si vous voulez avoir plus de renseignements sur ces méthodes.
Qu’en est-il du traçage et de la retreinte ?
D’un côté, le traçage consiste à dessiner des pièces à plat sur la matière. Il se fait à l’aide de machines automatisées en 2 ou 3D avant le passage à la phase de découpage des pièces. D’un autre, durant la retreinte, par martelage, le métal est travaillé du centre vers l’extérieur. Le métal est alors amené à se plier petit à petit. Le chaudronnier à l’aide d’un plissoir va devoir limiter ces plis d’où l’emploi du terme restreint. Quand on obtient la forme qu’on désire, on passe au planage.
Que différencient l’emboutissage, le planage et la mise en forme ?
Premièrement, pendant l’emboutissage, le travail du métal se fait de l’extérieur vers le centre. L’objectif est de former à l’aide d’un maillet ou d’un marteau un creux. Deuxièmement, le planage est une opération intervenant après l’emboutissage ou la retreinte. Durcir le métal par écrouissage, telle est l’utilité de cette étape. Ce qui va d’un côté solidifier le métal et d’un autre côté le polir. La mise en forme est la dernière étape consistant à l’assemblage par soudage ou mécanique des éléments préalablement travaillés.